Les meilleurs contenants
En géotextile feutré
Légers, durables, incassables, à haut rendement et à prix abordable, ces contenants souples sont surtout compatibles avec la culture biologique et offerts dans des formats très variés.
Sacs de culture suspendus, renversés
Ces contenants sont indispensables pour maximiser l’espace sur un balcon. Ils se réchauffent rapidement et conviennent bien à la culture des tomates et des pommes de terre.
Bacs de bois
Le bois isole bien les racines du soleil et de la chaleur, on peut les construire sur mesure et ils passent l’hiver dehors sans danger.
Le terreau idéal
Un très bon terreau pour les potagers en pots se compose de parts égales de mousse de
sphaigne, de perlite et de compost.
La perlite
Elle permet de donner une charpente plus stable au terreau et l’empêche de se compacter
rapidement.
Le compost
Parce que le volume de sol de départ est restreint comparativement à celui du potager, le terreau doit être riche en compost.
La mousse de sphaigne
L’évaporation est plus rapide en contenant qu’en pleine terre. Avec l’ajout de mousse de
sphaigne dans le terreau, il s’humidifie plus uniformément et sèche plus lentement.
On vide et on recommence ? Pas forcément
Appliquez autant que possible le principe de la rotation des cultures à vos cultures en contenants
Ajoutez au printemps un volume de compost de 25 %
Chaque année, remplissez de terreau neuf les petits contenants (2L ou moins) et les contenants dans lesquels ont poussé des cultures gravement malades l’année précédente.
Rotation des cultures
Évitez de cultiver le même type de culture dans un même contenant d’une année à l’autre.
Faites suivre une plante gourmande (choux, tomates, pomme de terre) par une autre qui l’est moins.
Si une alternance de famille n’est pas possible, ajoutez du compost au terreau et redynamisez le sol avec du purin, des bactéries, des mycorhizes ou autres.
Culture intercalaire
- Certaines cultures poussent lentement en début de saison, mais prennent beaucoup d’espace à maturité. La tomate en est une. Aussi, semez radis et laitues autour d’un plant de tomates pour maximiser l’espace. Vous les aurez déjà mangés avant que le plant de tomates n’envahisse l’espace.
- Cultivez les variétés de tomates indéterminées en hauteur et, après avoir récolté radis et laitues, plantez tout autour du basilic et des œillets d’Inde. En plus d’être fort intéressantes en cuisine, ces espèces protègent les plants de tomates des aleurodes.
- Dans les gros contenants remplis d’un terreau bien enrichi, ajoutez un plant de gloire du matin ou de haricot grimpant et laissez-le grimper sur le plant de tomate.
Le compagnonnage
Plusieurs mécanismes créent une association bénéfique entre les plantes :
Culture-appât
Une plante cultivée surtout pour attirer les insectes nuisibles qui ne lui résistent pas, pour les éloigner de la culture à protéger.
Plantes fixatrices d’azote
Elles fixent l’azote atmosphérique dans le sol à leur profit, mais les plantes voisines en profitent aussi !
Allélopathie positive
De nombreuses plantes exsudent des produits chimiques par les racines ou les parties aériennes qui ont pour effet de supprimer ou d’éloigner les ravageurs et, ainsi, de protéger leurs voisins.
Partage de l’espace
Des variétés hautes qui aiment le soleil procurent de l’ombre à des variétés basses qui s’en passe pour maximiser le rendement de l’espace cultivable. Ces mariages entre plantes hautes et basses agissent parfois sur le contrôle des insectes.
Habitats bénéfiques
Des plantes qui créent un environnement attrayant pour les insectes bénéfiques (espèces pollinisatrices ou prédatrices et parasites d’espèces nuisibles).
Diversité
Une plus grande variété réduit les conditions favorables à une infestation majeure.