Crédit photo du bandeau : Bertrand Dumont
Avant de se lancer dans une telle culture, il faut en connaître les bases. Que ce soit pour les légumes-fruits ou les légumes-feuilles, les enjeux de la culture à l’intérieur sont présentés ici par ordre d’importance.
La lumière : un essentiel à adapter
Pour un jardin intérieur réussi, la lumière est un élément clé. Une fenêtre en hiver ne suffit souvent pas à elle seule : c’est ici que l’éclairage artificiel entre en jeu. Des tubes fluorescents peuvent convenir, mais pour des résultats optimaux, pensez aux lampes LED de culture. Par exemple, une lampe à spectre complet comme le Combo T5HO ou les lampes d’Hydrofarm sont particulièrement efficaces pour favoriser la croissance des jeunes plants et des légumes-feuilles, grâce à leur spectre équilibré.
Astuce : Installez votre éclairage près des plantes et réglez-le sur un cycle de 12 à 16 heures par jour pour simuler une journée ensoleillée !
À éviter : Les lampes à incandescence, les halogènes et les fluocompactes classiques ne conviennent pas à la culture des légumes en intérieur, car elles ne produisent pas le spectre lumineux nécessaire pour favoriser la croissance des plantes.
La température : créer l’ambiance idéale
Les légumes à l’intérieur apprécient des températures modérées, idéalement entre 18 et 22 °C le jour et un peu plus frais la nuit. Si vous avez un solarium, une pièce peu chauffée ou même un sous-sol, ce sont des endroits parfaits pour un petit potager d’intérieur ! Si l’endroit est trop frais, un tapis chauffant ou un câble chauffant sous les pots peut réchauffer les racines, idéal pour maintenir vos plantes en bonne santé même les jours les plus froids.
S’il est impossible de réduire la température la nuit, il ne faut pas trop s’en inquiéter, puisque cela ne met pas en danger la vie de la plante.
Astuce : Pour maintenir vos cultures à une température stable, le thermostat pour tapis chauffant Jump Start est une excellente solution. Il permet de réguler précisément la chaleur de votre tapis chauffant, offrant ainsi un environnement optimal pour vos plantes.
L’arrosage : trouver le bon équilibre
À l’intérieur, les plantes en pots sont plus sensibles à l’excès d’eau. Un bon réflexe est de vérifier l’humidité du terreau chaque jour. L’arrosage en petite quantité et régulier permet de maintenir le terreau légèrement humide sans risque de saturation.
Astuces : Déposez une soucoupe de gravier ou de billes d’argile sous vos pots.
En y ajoutant un peu d’eau, vous augmenterez l’humidité autour des plantes sans saturer la terre.
En plus d’un arrosoir à main, il est bon d’avoir à porter de la main un pulvérisateur à gâchette
ou un pulvérisateur manuel à piston.
Le terreau : un terreau vivant pour des plantes en santé
Le choix du terreau est essentiel pour des cultures saines. Pour la germination, optez pour le terreau vivant édaphon spécialement conçu pour une aération optimale, stimulant la croissance des jeunes plants. Pour le rempotage et le repiquage, le terreau vivant tout usage est idéal. En plus de fournir les nutriments nécessaires, un terreau vivant préserve l’équilibre naturel des racines et du sol.
On conseille d’utiliser des pots de 10 à 30 cm de diamètre dont le fond comprend des trous de drainage.
Astuce : Un bon terreau retient légèrement l’eau tout en restant aéré. Vous pouvez vérifier si le terreau est encore humide en y plongeant un doigt ou en observant si la surface est sèche.
La circulation d’air : le mouvement, un allié pour vos plantes
À l’extérieur, le vent renforce naturellement les plantes. À l’intérieur, un ventilateur à basse vitesse peut simuler cet effet, favorisant une meilleure résistance des tiges et prévenant la stagnation d’humidité. Cela réduit également le risque de maladies.
Astuce : Mettez le ventilateur en marche quelques heures par jour, idéalement en même temps que votre éclairage artificiel.
Les parasites : prévenir et traiter naturellement
À l’intérieur, certaines plantes peuvent attirer les insectes, mais rassurez-vous, il existe des solutions douces !
- Araignées rouges : on peut les limiter la prolifération en vaporisant régulièrement le feuillage, particulièrement le dessous des feuilles;
- Mouches blanches et pucerons : en lavant les plantes à grande eau quand les insectes commencent à apparaître, on déloge les adultes et les œufs;
- Cochenilles : on peut les supprimer les cochenilles en les badigeonnant avec un coton-tige imbibé d’alcool.
Le savon noir à l’huile d’olive Marius Fabre et le savon insecticide Bioprotect Sôp sont efficaces contre tous ces insectes. En cas de maladie, on utilise le fongicide et bactéricide concentré pour tomates et potagers de Bioprotec.
Astuce : Nettoyez régulièrement les feuilles avec un linge humide pour enlever la poussière et limiter la présence d’insectes. Et on vérifie régulièrement la santé des plantes, mais en cas d’infestation incontrôlable, on détruit les plants.
La fertilisation
La culture des plantes se faisant en contenant, l’ajout de fertilisant est indispensable.
Engrais
L’utilisation des engrais naturels tels que Bio-jardin, l’engrais Bionik pour semis, fines herbes et plantes d’intérieur ou les algues liquides Alga de Big Blue est tout indiquée.
Pendant l’hiver, pour les plantes demandant une terre riche (voir l’Écouinfo Les besoins des plantes en éléments nutritifs), on applique de l’engrais tous les 15 jours à demi-dose. Pour les moyennement riches, on fait un apport une fois par mois. Au printemps, on double la dose.
Avec ces astuces, votre jardin intérieur peut prospérer tout au long de l’hiver,
apportant fraîcheur et verdure chez vous. Bon jardinage !